Ria avait marché pendant des lunes à la recherche du campement, de fausses indications l'avait éloignée de sa destination et quand elle franchit l'enceinte, elle eut à peine la force de demander son admission au sein de la communauté.
Elle s'évanouit...
Le soleil tapait dur les membres de la communauté lui apportèrent des médicaments et de l'eau. Elle s'éveilla. Tout le monde autour d'elle essayait de lui extirper un mot. Effrayée par tout ce monde et les tâches de sang sur ses habits, elle s'enfuit se cacher dans une remise.
Le soleil l'avait attaquée. Il lui fallut quelques jours pour revenir à la raison. Enfin, elle sortit de son trou. Elle avait survécu au désert... Elle ne savait pas comment, mais elle avait réussi. Et ces gens qui l'avait effrayée à son réveil ne méritait pas son mutisme.
Tout était calme et paisible. Elle se posa dans un coin et brancha sa radio qui fumait... A peine allumée, un flots de message en sortit. Elle était perdue, elle ne savait plus quoi faire. Elle farfouilla sur son transistor, jusquà retomber sur le message d'Hyperbob. Elle bloqua la fréquence et chercha à le joindre.
Celui-ci était à côté de sa radio. Il fut ravi de la voir sortir de son isolement. Il commença à lui expliquer le fonctionnement de la communauté. Il fallait tout reprendre à la base pour la petite amnésique...
Au bout d'une bonne heure de discussion, Bibifok apparu à l'autre bout de la ruelle...
- Alors c'tte Pijote... On va se la boire ?
- Je viendrai à la taverne tout à l'heure. J'aimerais me changer et nettoyer mes fringues...
Bibifok aquiesça observant qu'elle portait toujours ces habits macculés de sang séché.
Ria rangea ses affaires et se rendit au bord du Tumulte. Il n'y avait personne. Le soleil se couchait et tout le monde était rentré. Elle entra toute habillée dans le fleuve et commença à essayer de laver son pantalon. Mais c'était bien incrusté...
Elle jeta encore un coup d'oeil alentour, puis se décida à se déshabiller entièrement. Pour profiter pleinement du bain et mieux nettoyer ses frusques.
Puis elle sortit et enfila un pantalon sale mais sec qu'elle avait amené. Elle s'assit quelques temps afin de profiter de la douceur crépusculaire. Un vent chaud soufflait encore, mais le soleil n'écrasait plus son crâne. Ses habits seraient vite secs. Elle décida de faire une petite sieste, en attendant. Afin de laver ses affaires encore sales une fois les propres sèches...